Les massages proposés sont ouverts à tous et à toutes, cependant, il faut avoir conscience qu'il ne m'est pas facile de partager Pierre comme ça.
Depuis 7 ans, j'aurai pu, j'aurai dû m'habituer au passage des couples et femmes sur ma couche. J'y réfléchi souvent, j'essaie d'analyser mais je ne change
pas.
Lorsque j'ai connu Pierre, je le savais libertin, quoi qu'au stade où il m'a connue, le libertinage était loin de mes conventions et je crois que je n'avais même
pas conscience que c'était synonyme de "partage". J'ai vite appris, sourire, mais j'ai souvent souffert aussi, il faut le reconnaitre.
je suis femme, il est homme, le yin et le yang, la force centrifuge et centripète, je n'irai pas donner les explications maintenant, mais ces forces
s'opposent pour s'associer ... allez y comprendre quelque chose.
Ainsi, dans ma force féminine, il m'est toujours dur de le savoir disséminer son temps au service d'une autre, d'autant qu'il s'agit de sexe.
J'ai pourtant appris à admettre, ou j'essaie de plus en plus, et pour se faire et accepter, j'ai besoin de tout savoir, tout connaître. Je ne veux pas être à 50 kms
et me dire : il est peut-être en train de bouffer une chatte : la saloopeeeee, vais lui faire la peau ........
Mais parfois, et je peux comprendre que le partage est lourd pour un homme, et que sa liberté soit bafouée, les couacs arrivent. Je suis dotée malheureusement d'un
sens aigue de synchronicité et que je sais, je sens, je perçois quand l'odeur d'ylang d'ylang se propage intempestivement à un moment de la journée quand curieusement il est sensé ne sentir
qu'une odeur d'encre et de photocopieur...
Quand cela arrive, je deviens incontrolable, je suis capable de tout abandonnée, de sauter dans un train et de me pointer devant cette porte où l'odeur
aphrodisiaque se dissipe sous la porte.
Je ne souhaite à quiconque de se trouver sur mon passage dans cet instant, car il ou surtout elle, supporterait mes propos acerbes et vulgaires. Certaines me
connaissent sous ce jour, j'en suis désolée et honteuse, mais je sortirai toujours et toujours mes griffes quand je me sens mise à l'écart d'une relation de qui que ce soit avec Pierre.
bouhhh, allez vous dire, c'est une tigresse cette charnelle, oui, je le suis, telle une mère protégeant son enfant, je défends mon territoire.
Heureusement, d'autres savent que je sais partager, et même donner plus que de recevoir.
J'accepte sans problème les couples venant voir seuls Pierre, n'ayez crainte. Je me vois même réjouis de le savoir entrain de donner du plaisir. Je l'accepte et en
prends moi même parce j'y suis associée, non pas physiquement, mais je suis tout simplement au courant que pendant une heure et demie - deux heures, je n'ai pas à attendre une réponse à mon
tchat et ne développe aucune impatience. Je me donne l'impression tout simplement de partager sa rencontre surtout quand j'ai vu une photo, ou les messages qui ont permis le rendez-vous.
Quant aux femmes seules, c'est une autre histoire, j'ai été tellement déçue, tellement trompée... la blessure est tellement grande qu'il met impossible à l'heure
actuelle de savoir Pierre dans un tel tête à tête. Je n'expliquerai pas les détails des mes blessures, elles sont simplement vives et si infectées que je préfère m'en taire.
C'est d'autant regrettable que je sais que beaucoup d'entre elles viennent juste prendre une expérience sans lendemain, qu'elles connaissent mon existence et que je
sais que ce n'est pas demain qu'elles viendront prendre ma place auprès de Pierre. Si un psy veut me prendre pour essayer de dépasser ce problème, je suis preneuse. (mais heu, un psy
libertin hein !!!!)
Je n'accepte tout bêtement pas être écartée, ignorée. Les couples venant régulièrement voir Pierre sans jamais avoir une parole à mon égard, sans jamais solliciter
ma présence, ne sont pas dans mon répertoire de favoris il faut le dire. Les motifs de : oh elle n'est pas bi, on n'est jamais libres le mercredi me font trop rires, qu'ils aillent faire bouillir
alors la marmite ailleurs .... voilà c'est dit !!!!!!!!
Heureusement, beaucoup d'autres nous reconnaissent en véritable couple, et même si je ne peux être disponible lors de leur venue, je sais que je suis la bienvenue à
leur table.
C'est l'occasion aussi de saluer toutes les femmes, qui, dans leur volonté de goûter les plaisirs des massages sensuels, ont dépassé leur peur et m'ont fait
confiance en acceptant ma présence. Elles ne pensent qu'à revenir semble-t-il.
Charnelle.